Le reboutage est une pratique ancestrale (rebouteux, rhabilleur, mège nommés en Valais) [pour remettre] en lien, en mouvement, en place. Il est la possibilité de laisser recirculer la vie en nous, de libérer tout ce qui a un jour été bloqué, retenu, protégé, interdit à travers les différents traumas de vie, blessures qu'elles soient émotionnelles ou physiques. 

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Pratiqué à l'époque au milieu de leur cuisine, là où les personnes venaient rencontrer le rebouteux du coin. Echanger, partager, décharger, remettre en ordre leur corps, leur état interne et repartir plus présent, plus conscient. 

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Ce petit truc présent en moi depuis l’enfance, ce toucher, savoir sans savoir pourquoi, comment c’était là, au bon endroit à chaque fois. Cru à l’époque que c’était moi qui faisait mal puisque chaque fois que je posais ma main on me répétait aïe j’ai mal. Rejet complet, total de toucher quiconque que je ne connaissais pas, avec ce dégoût profond peut-être de ma personne avec cette croyance erronée que j’étais responsable de la douleur.

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Jusqu’à la révélation en 2010. Le déclic, la sensation de brûlure dans mes mains au contact de l’huile versée au creux de celles-ci lors d’un cours de massage sportif fait pour des massages mutuels entre mon copain de l’ironique et moi-même dans le seul et unique but de se détendre après notre sport et compétitions course lui et moi. Jamais il avait été question de masser d’autres personnes et qui plus est, inconnues.

La vie fait bien les choses, mon mec n’est jamais venu avec moi il était tombé malade et j’ai suivi ce cours toute seule. J’ai expérimenté puis ré ouvert pour me former officiellement en 2016 en tant que praticienne en vertébrothérapie ainsi que reboutologie.

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Mixer le savoir inné, ancestral à la théorie et pratique apprise.

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